Si vous êtes à la recherche d’un vélo électrique, vous avez surement été confronté au choix du moteur. C’est un choix important, car il définira le type d’usage de votre vélo et les sensations que vous aurez à bord. Afin d’être sûre que le moteur corresponde à vos attentes et à votre utilisation nous allons voir ensemble les différences entre les deux ainsi que les points à comparer pour votre achat.
Le moteur à la roue :
Bon, comme son nom l’indique, le moteur est situé dans la roue, plus précisément dans sa partie centrale, appelé moyeu. Jusque-là, rien de compliqué. Il existe cependant des différences d’emplacement : sur la roue avant ou arrière. Voyons les qualités et défauts de chacun.
Dans la famille des moteurs à la roue, je demande le moteur roue avant.
Le moteur roue avant :
Bon marché et nécessitant peu d’entretien, ils offrent des performances efficaces et satisfaisantes pour la plupart des usagers, et tout particulièrement ceux qui débutent sur un vélo électrique.
La puissance moteur étant transmise à la roue avant, votre vélo vous procurera la sensation d’être tirée vers l’avant (la fameuse traction), notamment au moment du démarrage. Pour ce qui est du couple, ils se situent pour la majorité entre 30 et 50 Nm, ce qui est suffisant pour le plat et les reliefs modérés, mais se révèlera insuffisant face à des côtes très accentuées.
Il a pour avantage d’être compatible avec tout type de dérailleur (classique à cassettes, intégrer au moyeux, …). Grace à cela, nous ne sommes pas limités à un seul type de dérailleurs.
Concernant la tenue de route, c’est là que ça se gâte. Le moteur étant positionner sur l’avant, la puissance passe par la roue avant comme dit plus haut. Hors pas temps de pluie ou chaussée glissante, il est fortement recommandé d’arrêter de pédaler en virage afin d’être sûr que le moteur soit coupé. Car nous exerçons peut de poids sur l’avant du coup, il y a un risque plus important de dérapage, et un dérapage de la roue avant s’avère très compliqué à rattraper.
Afin de compenser ce défaut, ce moteur à un avantage majeur, c’est son prix. C’est le moteur le moteur le plus économique du marché.
Pour simplifier, voici un récapitulatif des avantages et inconvénients :
On aime :
- Son prix
- Sa compatibilité avec tout les types de dérailleurs
- Sa polyvalence pour un usage urbain
- Sa facilité d’entretient
On aime moins :
- Sa tenue de route pas très rassurante
- Le fait qu’il ne soit pas compatible avec un moyeux dynamo
- La sensation de traction (pour ce point, c’est un jugement personnel, n’hésitez pas à essayer pour vous faire votre avis)
Intéressons-nous maintenant à son frère, le moteur roue arrière
Le moteur roue arrière :
Il partage le même mode de fonctionnement que le moteur roue avant. Cependant il y a quelques différences.
Etant donné que la puissance passe par la roue arrière, la sensation sera celle d’être poussé vers l’avant (propulsion). Pour ce qui est du couple, il est semblable au moteur roue avant à savoir entre 30 et 50 Nm, ce qui est suffisant pour le plat et les reliefs modérés, mais se révèlera insuffisant face à des côtes très accentuées.
Cependant, il est compatible uniquement avec un dérailleur à cassettes.
A propos de la tenue de route, le comportement s’avère plus saint sur route mouillée ou chaussée glissante. Etant donné que le poids est plus important sur la roue arrière, il y a moins de risque de dérapage. De plus, un dérapage de la roue arrière est plus facilement contrôlable qu’un dérapage de la roue avant.
Concernant le prix, on se trouve sur la même fourchette qu’un moteur roue avant, ce qui le place parmi les plus économiques du marché.
On aime :
- La sensation de propulsion (pour ce point, c’est un jugement personnel, n’hésitez pas à essayer pour vous faire votre avis)
- Son prix
- Sa polyvalence pour un usage urbain
- Sa facilité d’entretient
- Le fait qu’il soit compatible avec un moyeux dynamo
On aime moins :
- Le fait qu’il ne soit pas compatible avec tout les types de dérailleurs
Le défaut commun à ces deux moteurs est qu’il rentre le changement la chambre à air avant ou arrière un peu plus compliqué.
Le moteur pédalier
Il s’agit du type d’assistance le plus élaboré. On parle d’assistance proportionnelle car la puissance délivrée par le moteur sera proportionnelle à la pression exercée par l’utilisateur sur ses pédales.
Pour simplifier : Plus j’appuie fort sur les pédales, plus le système détecte que je le sollicite, le moteur envoie alors toute sa puissance. Si j’appuie légèrement sur la pédale, le système détecte que je n’ai pas besoin de puissance et envoie un léger filet d’assistance.
Cette gestion de l’assistance est possible grâce aux informations remontées par différents capteurs : le capteur de couple, le capteur de vitesse et le capteur de cadence de pédalage. Le contrôleur, qui est le cerveau du système électrique, va ensuite analyser ces infos et donner l’ordre au moteur de fournir plus ou moins d’aide. A noter que la répartition du poids est optimisée sur un VAE moteur central : le vélo est plus maniable et plus stable. L’assistance est donc douce, sans à-coups, le moteur se fait oublier et on finit par oublier que nous sommes assistés. Technologie à privilégier pour trajets moyens à longs.
Le moteur est également mieux protégé que les deux autres motorisations. Elle est donc la plus développée sur les VTT électrique. C’est la plus adaptée, et de loin. Cette motorisation pédalier gagne également des parts de marché impressionnantes dans les gammes de vélo électrique de ville, tout chemin, trekking, avec un couple élevé situé en 65Nm et 90 Nm
On aime :
- Les sensations de conduite
- Sa fiabilité
- Sa polyvalence grâce à son couple élevé
- Sa facilité d’entretient
On aime moins :
- Son prix plus élevé
Si vous hésitez toujours entre les deux types de motorisation pour votre vélo, n’hésitez pas à nous contacter.
A très bientôt,
L’équipe Almet Electric.
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